BOTOX

Botox, le traitement de la décontraction des rides et du blocage de l’hypersudation, aussi une solution pour le VAGINISME

Le botox s’adresse essentiellement à l’étage supérieur de la face, et consiste à décontracturer les muscles responsables des rides d’expressions :

-Rides de la patte d’oie.

-Rides frontales.

-Rides du lion.(entre les sourcils)

-Rides du lapin.(à la racine du nez)

Toutefois, pour certaines zones limitées du bas du visage le Botox peut être appliqué dans les cas suivants :

-Sourire gengival.

-Rides péribuccales.

-Rides d’amertume.

-Peau d’orange du menton.

-Bandes platysmales (ou les fanons du cou).

– Vaginisme.

Il sert aussi à remonter la queue des sourcils afin d’obtenir une ouverture du regard.

L’injection se fait par une aiguille très fine, à peine sensible et ne nécessitant pas d’anesthésie. Toutefois une crème anesthésiante peut être appliquée préalablement pour plus de confort.

La séance se déroule au cabinet et dure 15 minutes environs, après-quoi vous pouvez tout de suite retourner au travail.

Il convient toutefois de ne pas se baisser pendant 4 heures et de ne pas faire d’effort physique important ni de sport le jour meme.

Aucune préparation n’est nécessaire, mais il est conseillé de ne pas prendre d’aspirine ni d’anti-inflammatoires, les jours précédant la séance pour éviter la formation des bleus.

Le résultat commence à apparaître 72 h après le traitement pour atteindre son maximum dans les 10 à 15 jours suivants.

Le Botox donne une apparence détendue, plus sereine et reposée tout en rajeunissant le visage.

Le Botox possède par ailleurs un effet préventif, avant la cassure dermique et l’installation définitive des rides.

Les effets durent 6 mois environs, cette durée d’actions augmente sensiblement au fil des séances.

Généralement, 1 à 2 séances d’entretien par an suffisent à maintenir un bon résultat.

Le botox trouve aussi des indications intéressantes dans l’hyperhidrose axillaire,palmaire et plantaire, c’est  à dire là ou la transpiration est excessive.

La production excessive de transpiration au niveau des pieds peut entrainer la formation de mycoses des pieds ainsi que d’autres éruptions cutanées et problèmes de santé à l’origine de gênes dans la marche et d’inconfort en société. La toxine Botulique constitue la méthode de traitement de l’hypersudation la plus efficace.

Physiologie

Il y a environ 2 à 4 millions de glandes sudoripares distribuées tout au long de la peau. La majorité sont des glandes écrines, les autres glandes sont des apocrines, il existe aussi des glandes apo-écrines.
Les glandes écrines responsables de l’hyperhidrose sont distribuées sur toute la totalité du corps mais sont plus nombreuses à la plante des pieds, aux palmes des mains et au buste. Le rôle principale des glandes écrines étant une fonction thermo régulatrice qui affecte aussi l’émotion. Elles sont situées dans le derme profond et dans la graisse superficielle. Un conduit traverse le derme, l’épiderme et s’ouvre à la surface cutanée. On n’a pas noté d’augmentation du nombre de glandes écrines chez les patients qui avaient une hyperhidrose. Les glandes écrines sont innervées par les fibres du nerf sympathique. Ces fibres sont originaires de l’hypothalamus.   Les glandes apocrines sont localisées au niveau des axillaires dans la région uro-génitale. Le ratio glandes apocrines/glandes écrines est de 1/1 au niveau axillaire, de 1/10 dans de nombreuses zones. Il y a aussi des glandes mixtes apo-écrines.

Depuis quand est utilisé le Botox contre la transpiration excessive ?

Depuis 1994, le Botox permet de soulager les patients atteints d’hyperhidrose(transpiration excessive) axillaire , d’hyperhidrose des mains et des pieds et de transpiration excessive du front.Dans le cas du front, les injections de Botox offrent un double bénéfice du fait du traitent aussi et dans le même temps les rides du front.

Quel est le mode d’action du Botox sur la sudation excessive ?

La toxine botulique de type A(Botox) bloque le neurotransmetteur, stimulateur de sécrétion de la sueur par la glande sudoripare.

Quel est l’effet du Botox sur la transpiration ?

La durée d’action efficace du Botox contre la transpiration excessive et les odeurs désagréables est d’environ 6 mois. Le Botox peut donc traiter les patients atteints d’hyperhidrose primitive ainsi que les patients ayant une transpiration ordinaire mais qui souhaitent plus de confort pendant la saison estivale.

Quels sont les risques d’une injection de Botox contre la transpiration excessive ?

La toxine botulique de type A(Botox) ne présente aucun risque dans cette indication contre la transpiration excessive à ce jour.

Quelles sont les contres-indications du Botox ?

Les contres-indications à une injection de Botox contre la transpiration excessive sont peu nombreuses : grossesse, allaitement, myasthénie, sclérose latérale amyotrophique et traitement par aminoside(Amikacine,Gentamycine,…).

 Quel est l’autre traitement de l’hyperhidrose?

Le traitement chirurgical consiste à retirer les glandes sudoripares par lipoaspiration sous anesthésie locale.

Un autre traitement chirurgical qui consiste à retirer les nerfs sympathiques responsables de l’innervation des glandes sudoripares en les coupant ou sympathectomie est lourd pour cette pathologie

CAS  PARTICULIER, LE VAGINISME

Le vaginisme ou la phobie de la pénétration

Dans ses manifestations physiologiques le vaginisme correspond à une contraction réflexe des muscles releveurs de l’anus lors de toute initiative de pénétration vaginale : par le pénis, le doigt, le tampon hygiénique, le spéculum du gynécologue. Il s’agit d’un réflexe puissant et la plupart du temps d’ordre psychologique.

Les spasmes rendent infranchissable la musculature du bassin et une attitude de fuite, de défense et de panique s’installe rapidement chez la personne concernée. Elle panique, se crispe, repousse « l’intrus » qui parvient au contact de la vulve, c’est la zone « interdite au toucher ». La pénétration est perçue inconsciemment comme un acte qui va transpercer le sexe.

Cette phobie de la pénétration est dite « primaire » lorsqu’elle a lieu dans neuf cas sur dix lors des tentatives de coït et cela dès les premiers rapports sexuels. Elle est appelée « secondaire » lorsqu’elle s’installe à la suite d’une agression sexuelle, d’une peur inconsciente de la grossesse, à la reprise prématurée de rapports sexuels après un accouchement ou encore en raison d’une dyspareunie (douleurs lors du coït) mal traitée.

Les causes du vaginisme

Il s’agit la plupart du temps de causes d’origines psychologiques qui correspondent à une peur voire une phobie du pénis liées à une histoire familiale, une éducation rigide, des traumatismes, des expériences douloureuses. Les stimulations de la zone de la vulve sont reliées à un risque de souffrance et vont immédiatement provoquer la fermeture.

Le vaginisme est provoqué par une amplification inconsciente et irréfléchie d’un traumatisme confidentiel qui aura une conséquence sur le comportement, l’imagination et le passage à l’acte sexuel.

Un authentique travail psychothérapique nécessite d’être mis en place. Moins de 20% des cas sont incurables.

L’impact sur le couple

Le vaginisme rend la sexualité « pénétrante » impossible et confère rapidement aux tentatives sexuelles du partenaire un aspect contraignant, repoussant et extrêmement négatif. Un homme débutant en matière érotique va rapidement perdre toute confiance, douter de lui, douter de l’amour que lui témoigne sa compagne et finalement renoncer.

La frustration, l’impuissance devant le problème, l’incompréhension éventuelle du partenaire va générer chez la femme anxiété et sentiment d’anormalité.

Cependant si le couple parvient à dépasser cette non-pénétration, les partenaires vont se satisfaire de ce type de sexualité et même éprouver du plaisir et des orgasmes. En effet une femme qui souffre de vaginisme peut tout à fait éprouver du plaisir, avoir une lubrification normale et atteindre la jouissance. Elle ne viendra en consultation que pour un motif de désir d’enfant…

Le traitement

Le traitement a pour finalité de parvenir à maîtriser la peur inconsciente qui va fermer de manière réflexe l’entrée du vagin. Des techniques diverses comme la psychothérapie classique, la relaxation, l’hypnose, le comportementalisme ou encore des injections de toxine botulique (Botox) sont proposées.

Si la femme parvient à toucher elle-même la zone qui lui inspire de l’inquiétude et si elle l’apprivoise, elle sera prête à la participation progressive de l’homme (souvent affectueux et inoffensif) durant les exercices.

Après une absence de pénétration pouvant durer parfois plusieurs années, le partenaire a besoin lui aussi de reprendre confiance en lui, de réanimer une virilité plus pénétrante et plus déterminée durant l’acte amoureux et sexuel.

Une thérapie de couple peut s’avérer salutaire.

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